Mon épopée à Festival Yggdrasil Indoor 2ème édition...
Bien le bonjour mes chers lecteurs.
J'ai maintenant le plaisir de vous narrer mon séjour à Yggdrasil, qui fut une merveilleuse aventure.
Tout d'abord, je tiens à remercier Dame Nathalie Bagadey sans qui je n'aurais pas pu participer. Après un désistement de dernière minute, c'est elle qui conseilla mon humble nom parmi la longue liste... Un grand merci Madame.
Je remercie également et félicite toute l'équipe pour cette monstrueuse organisation. C'est juste titanesque et je vous tire mon chapeau.
Vous savez que mes voyages sont souvent peuplés de péripéties tortueuses, et bien pour une fois niet nada, rien à l'horizon. J'ai descendu ma colline, pris l'avenue Berthelot/Maison de la danse et filé jusqu'à Eurexpo; et au retour, par le boulevard de ceinture (les francs lyonnais savent). Le tout sans encombre...sisi, j'vous jure ! Sur place, une fois bien installé, j'ai eu le plaisir de retrouver quelques amis/confrères/consoeurs. Parmi eux je citerai Aline Maurice - Auteure, Sébastien Tissandier Ecrivain. C'est toujours un plaisir d'être à leurs côtés. J'ai eu également le plaisir de rencontrer Drake Manakete, avec son masque de loup-garou multi-usages: masque, doudou, coussin, bâillon, appât pour enfants, etc.
Auteurs, nous nous délectâmes de devoir passer sous la table pour entrer ou sortir de notre stand, les box faisant 1m90 et les tables 1m80. Ceci dit, je préférais davantage une longue table pour poser toutes mes décos, et un peu d'exercice ne fit pas de mal à mes vieux os. Le premier jour, ma petite famille m'a rejoint. Tandis que madame gardait la deuxième chaise du stand, accablée par le poids de la future vie, mes gnômes gambadaient à droite à gauche.
Yggdrasil...ah quelle ambiance, des décors superbes, une immersion totale. En pleine installation, le joueur de cornemuse entamait un petit thunderstruck et autres riffs métaleux qui donnaient du coeur à l'ouvrage... De partout déambulaient monstres, elfes, troubadours, mécanos steampunk et autres créatures envoûtantes...J'ai eu un coup de coeur pour l'ewok, grandeur nature (donc pas bien grand). Il était au poil ! (c'est le cas de le dire). Je n'ai pas su si c'était un enfant ou un nain. J'aurais été d'avis à dire un nain, parce qu'il a vraiment tenu le rôle longtemps, de manière assidue et avec une gestuelle au poil (mais enfin c'est qui ce poil?). J'avoue, le samedi soir, étant épuisé, je n'ai pas fait long feu au concert du Naheulband, mais c'était au poil! (non vraiment, c'est qui?)
Ce week-end fut pour moi un moment merveilleux, pas seulement pour les ventes qui furent excellentes, mais pour toutes les rencontres que j'y ai faites. D'abord, tous mes amis qui passèrent me voir.
Cela parait anodin, mais vous n'avez pas idée à quel point c'est émouvant de recevoir la visite d'amis (parfois de très longue date) lors de ce genre d'événement. Pour cela, je remercie sincèrement Andéol Ayzac, Jérôme Breton, Cécile, Grégory Laplace (qui m'a présenté sa chère et tendre, félicitation à toi, elle est fort sympathique, vous êtes mignons tous les deux), Philippe Cottone, Sandrine Baron, Laurent Beaudroit (mon compagnon de tir, mais pas celui que vous croyez, bande de cochons), Hermy Brem's Flox (une autrice que je vous conseille de découvrir), Aourell Lanfrey (ses crânes sous cloches sont vraiment superbes, allez voir Curi'os'ity - créations de cabinet de curiosité). Je recroisais également une ancienne partenaire de LAN Julie, ravi de t'avoir revue. Pardonnez-moi si j'en oublie... J'ai eu le plaisir de rencontrer un certain Victor, qui me suit depuis fort longtemps sur ma page. Il fut un de ceux qui vit bâtir mes tours. Merci à toi ! Mais j'ai aussi revu des libraires, des personnes qui avaient déjà mon livre, que j'avais croisées en dédicace et qui me firent part de leur retours. En quelques mots simples: "Je veux le tome 2". Oui oui, ça vient, je me suis levé à 2h30 du matin pour écrire mes 2000 mots. Patience... En tout cas, merci à vous tous pour vos encouragements, cela m'a fait chaud au coeur.
Et puis, samedi, il y eut cette rencontre vraiment...émouvante. Je sais, je me répète, mais je crois qu'il n'y a pas d'autre terme.
Une dame vint me voir avec son fils. Nous échangeâmes et ils me posèrent moults questions sur l'écriture. À leur réaction souriante, je me doutai que l'un deux écrivait. j'y étais presque, c'était sa fille, Romane. Me demandant si je pouvais l'aider et la conseiller, je leur répondis qu'il ne fallait pas qu'elle hésite à venir me voir. C'est pour la suite, ce genre de moment, que l'on gagne du coeur à l'ouvrage. Je me permis donc d'expliquer à cette jeune damoiselle les quelques trucs ou non trucs sur l'écriture, tentant de lui faire gagner confiance en elle. En grosse maille, je lui ai fait comprendre que, vu sa timidité, il ne fallait surtout pas tomber dans le piège d'internet, de sa masse de critiques et de sauvageries hargneuses et jalouses, ni d'écouter tout ceux qui "croivent sachoir" alors qu'ils écrivent comme des boeufs (ou ont écrit 1000 mots et se prennent pour des écrivains). Quelques trucs sur comment nourrir l'imagination, la détente et le lâcher prise...et je voyais des étoiles pétiller pleins ses yeux. Le tout se terminant de sa part par un "J'ai appris plus avec vous en dix minutes qu'avec tous les autres soi-disant auteurs "... Voilà, ma véritable tâche du week-end était accomplie. Transmettre, apprendre, faire aimer. Franchement, que demander de plus ? (euh si en fait, la suite...) Je ne me permettrai pas de donner son nom de famille, mais retenez bien son prénom..."Romane".
Pour terminer cette histoire en beauté, le lendemain matin, alors que je venais de m'installer, qui ne vois-je pas venir. Sa maman m'apportant une "crotte de dinosaure" (un cookie amande d'un stand boulangerie fantasy, en forme de crotte). Tout cela pour me remercier des conseils prodigués (et aussi pour lui avoir gardé une chaise pour le concert de la veille). Comme quoi, elle a tout compris en me remerciant en nourriture :). Merci, infiniment.
Et maintenant le moment que vous attendez tous, "l'Anectode".
Je vous assure que cela s'est passé comme je vais vous le décrire.
Cela s'est déroulé le dimanche.
Alors que j'échangeais avec un lecteur, deux femmes passèrent. Une était déguisée en sorcière à la peau verte, et son amie était en belle robe du même acabit (mais sans la peau verte). Cette amie donc, me regarda avec de grands yeux, ébahie, l'air étonné. Nous cessâmes notre conversation et le lecteur, sa famille et moi regardâmes cette jeune dame.
-"Qu'y a-t-il donc ? Vous connaîtrais-je ? Vous fais-je peur lorsque je parle ?" demandai-je moi aussi étonné, ne sachant ce qu'il en était. (il est vrai que j'ai tendance à une certaine gestuelle en parlant, mais que voulez-vous, c'est la passion)
Elle balbutia mots que nous ne comprenions pas, je lui demandai de parler plus fort.
-" Vous êtes...beau...vraiment"
-"Si je suis si beau que ça, venez donc gente dame! " lançai-je le sourire au lèvres (mais pas si fer que cela)
Elle vint, toute timide, et pourtant il aurait été aisé de croire que ce ne fut point personne à l'être.
-"Vous êtes vraiment beau, j'adore. Monsieur, prenez son livre, il mérite, il est beau."
Sur le coup, je ne su plus où me mettre...De prime abord, on aurait pu croire qu'elle se moquait, mais je pense que l'âge était passé pour cela, et je savais ne pas être laid à ce point (quoique). Ce n'était pas les glorieux bodybuildés qui manquaient ce jour-là, alors pourquoi moi, si frêle par rapport à certains ?
-"Vous voulez me faire un baise-main? Si vous m'en faites un, là je craque" me demanda-t-elle toute rougissante.
-Pourquoi pas !
Je m'exécutai, avec plaisir, évidemment.
-"Oh merci, je suis toute brûlante là..." me dit-elle en s'éloignant toute tremblante.
Je ne plaisante pas en disant cela. Elle avait vraiment une tremblote de tous les diables et son amie "la sorcière" semblait assez étonnée de son état. Elle lui posait la main sur l'épaule pour lui demander si elle allait bien.
Voilà, des commentaires sur la BGtitude de votre humble et très modeste lecteur ? (mince, mes chevilles, me faut une serpillière là)
Inoubliable, n'est ce pas?
Voici ce qu'est Yggdrasil. Si vous n'y êtes pas venu, venez la prochaine fois.
Je vous dis à très bientôt...à savoir ce samedi au Cultura de Champagne au Mont d'Or (j'aaaaadoooore)
Votre (pas si) humble auteur.
« Tu as le droit de briller aussi fort que toutes ces étoiles, le droit de prendre la place qui te revient, et de sortir de ta nuit noire. »
Cette semaine, un vent de liberté souffle sur La Grande Librairie ! Cinq écrivains nous invitent, au gré de grands romans, à nous libérer de tous les carcans, de toutes les injonctions, de toutes les prisons. Rendez-vous sur France 5 avec Augustin Trapenard, ce 22 janvier, à 21h.
BONNES FEUILLES — L’œuvre de Brigitte Reimann, tout comme celle de Christa Wolf, est considérée comme un pilier de la littérature est-allemande. Publié en RDA en 1963, Une fratrie (traduit de l'allemand par Françoise Toraille) suscita des débats passionnés des deux côtés du mur, bien qu’il s’agît d’une version censurée par la Stasi. Brigitte Reimann décède en 1973, et le manuscrit original du roman demeure introuvable.
En 2010, Houellebecq avait puisé dans Wikipedia pour nourrir La Carte et le territoire sans prendre le soin de mentionner ses emprunts. Et le roman obtint malgré tout le Goncourt. Quatorze ans plus tard, une Académie renouvelée a consacré le roman Houris de Kamel Daoud et... bis repetita ?